La banque du Canada augmente aujourd’hui son taux de financement à un jour à 4,5 %

Face au taux de chômage national de 5 % et à l’inflation de 6,3 %, la Banque du Canada n’a pas hésité aujourd’hui à hausser le taux de financement à un jour d’un quart de point de pourcentage, soit jusqu’à à 4,5 %.

Lors d’une entrevue récente, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré que 2023 serait une année difficile, encore plus dure que celle que nous venons de passer. MmeGeorgieva a aussi mentionné qu’elle s’attend à ce que le tiers de l’économie mondiale soit en récession d’ici le deuxième semestre de l’année, affirmant que les trois plus grandes puissances économiques, soit les États-Unis, l’Union européenne et la Chine, ralentissent toutes en même temps.

La récession imminente ne devrait pas être longue ni grave. Elle sera causée principalement par la hausse rapide des taux d’intérêt des banques centrales des pays du G7 visant à réduire l’inflation a) par le ralentissement de la progression des salaires et l’augmentation du taux de chômage, et b) par l’accroissement des coûts d’emprunt, ce qui réduira le budget des ménages et la demande de produits. Rien n’indique que la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada ni aucune autre banque centrale ne relâcheront leurs efforts avant de voir des signes clairs que le taux d’inflation redescend vers la cible de 2 %.

Perspectives d’avenir : La fin de la récession est prévue au début de 2024, et la Banque du Canada devrait alors réduire le taux de financement à un jour pour stimuler l’économie générale. Cela aura un effet spectaculaire sur l’activité du marché immobilier vu la baisse des taux d’intérêt, la demande refoulée de la part des acheteurs et la demande accrue résultant de l’immigration massive au Canada, ainsi que les stocks de logements grandement insuffisants.

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